Le rap rock

Autre genre musical pouvant être rangé dans la catégorie des mélanges, c’est le rap rock. Ce dernier inclut un peu hip-hop, une once de “gangsta rap”, un zeste de “rap hardcore”, une pincée de “hard rock”, un soupçon de “heavy metal”, mais également du rock alternatif. Le rap rock comporte aussi du “punk hardcore” et un nuage de “funk”! Ce rythme comporte plusieurs sous-catégories musicales dont : le “rap metal” et le “rapcore”.

Le “rap metal”

De façon brève, le “rap metal” mélange du rap rock et du metal alternatif. Ce style musical comporte des voix et des parties instrumentales provenant à la fois du hip-hop et du “heavy metal”.

Le “rap metal” trouve son origine chez certains groupes de hip-hop dont les “Beastie Boys”, et “Run–DMC”. Vers 1987, les new-yorkais du groupe “Anthrax EP” publient le titre “I’m the Man”. Le groupe collabore aussi avec Public Enemy sur le titre “Bring the Noise”. Cette chanson mêle allègrement hip-hop et “thrash metal”.

En 1988, une autre expérience est menée par le rappeur “Sir Mix-a-Lot”. Il fait un duo avec “Metal Church”. et publie le titre “Iron Man”.

Deux ans plus tard, c’est le chanteur “Ice-T” qui met sur pied un groupe de “heavy metal” dont le nom est “Body Count”. La même année, le groupe “Stuck Mojo” mélange des sonorités “metal” et du rap. “Ice-T” et “Stuck Mojo” font partie des artistes qui ont construit la légende du “rap metal”.

Le “rapcore”

Le “rapcore” est un des styles musicaux relativement récents. Il est également désigné par le nom “punk rap”. En l’écoutant, vous bénéficiez de voix et de rythmes issus du rap. De nombreux groupes ont excellé dans ce genre.

Le groupe “Kottonmouth Kings” est également un de ceux ayant permis la construction du “rapcore” à coup de tubes fort appréciés. Les “Kottonmouth Kings” mélangent du “heavy metal”, du hip hop, du reggae ainsi que du “punk rock” et du “punk hardcore”.

Autre groupe qui a eu énormément de succès dans le domaine du “rapcore” : les “Beastie Boys”. Ils collaborent avec Rick Rubin pour mettre sur le marché l’album “Licensed To Ill”. Suivront de nombreux autres titres, dont certains ayant un succès relatif.

Puis surviendra un album resté dans les annales : “Ill Communication”. Ce dernier contient toutes l’énergie récoltée pendant une tournée faite peu avant. Pour donner une idée du mélange d’influences musicales, il faut noter que le brassage ayant généré cet album inclut une dizaine de rythmes dont de la musique du Tibet!